jeudi 28 octobre 2010

Noura… Histoire véridique

Ses joues étaient creuses et flasques et elle avait la peau sur les os. Mais cela ne l'empêchait surtout pas de réciter le Coran.

Toujours à veiller dans la salle de prière que Papa avait aménagé pour elle. Se baissant, se prosternant et levant les bras dans la prière. Elle était toujours comme ça, de l'aube au crépuscule et vice versa, elle ne connaissait pas l'ennui.

Quant à moi, j'étais une fana des revues de mode et des romans. J'adorais tellement les vidéos que mes fréquents voyages au magasin de location étaient devenus mon signe de reconnaissance. Comme ils disent, quand quelque chose commence à devenir une habitude, ça te colle à la peau comme une étiquette.

Je négligeais mes responsabilités et la paresse résumait mes prières.

Une nuit, je venais tout juste d'éteindre le magnétoscope après avoir passé trois heures d'affilé devant la télé que l'appel du Muezzin transperçait la nuit calme. Je me suis tranquillement blottie sous la couverture. J'ai entendu sa voix qui venait de la salle de prière.

« Oui Noura, tu as besoin de quelque chose ? »  Ai-je dit. Elle réduit à néant mes plans.

« Tu ne te couche pas avant d'avoir prié Sobh !»

Je lui répondit :

« Ah ! Il reste encore une heure avant Fajr, ce n'est que le premier Adhaan ! »

Elle m'a appelé auprès d'elle avec ses gentils pincements. Elle était toujours comme ça, même avant que la terrible maladie ne vienne lui embrumer l'esprit et ne la cloue au lit.

« Hanane vient t'asseoir près de moi. » me demanda t elle.

Je ne pouvais rien lui refuser, elle était si pure et sincère.« Oui Noura ? "

« Assis-toi ici s'il te plaît. »

« OK, je m'assoie. Qu'est-ce qu'il y a ? »

Avec la plus belle des voix monocordes, elle commença à réciter :

{ Toute âme goûtera à la mort et vous recevrez la pièce de votre monnaie au Jour de la Résurrection } [ Coran, sourate 3 : La famille d'Imran (Al-Imran) verset 185 ]

Elle s'arrêta pensive. Puis, elle demanda :

« Est-ce que tu crois en la mort ? »

« Bien sûr que j'y crois. »

« Est-ce que tu crois que tu devras rendre compte du moindre de tes actes, peu importe leurs tailles ? »

« Bien sûr, mais Allah est Pardonneur et Miséricordieux et j'ai une longue vie devant moi. »

« Arrête Hanane, n'as-tu pas peur de la mort et de son imprévisibilité ? Prends le cas de Hind. Elle était plus jeune que toi mais elle est morte dans un accident de voiture. La même chose pour un tel, et un tel. La mort ne prend guère compte de l'âge et l'âge ne saurait être un indicateur de quand tu mourras. »

L'obscurité de la chambre me remplit de terreur.

« J'ai peur du noir et maintenant tu me fais avoir peur de la mort, je ne pourrais plus dormir maintenant. Noura, je pensais que tu avais promis de passer les prochaines vacances d'été avec nous. »

Impact. Sa voie s'est brisée et son cœur a frémi.

« Il se peut que je fasse un long voyage cette année Hanane, mais autre part. Je dis bien peut-être. Nos vies à tous sont entre les mains d'Allah et c'est à Lui que nous appartenons. »

Mes yeux s'embuèrent et des larmes coulèrent sur mes joues. Je pensais à la terrible maladie de ma sœur et à comment les docteurs avaient annoncé en privé à mon père qu'il n'y avait que très peu d'espoir que Noura survive à la maladie. Mais, à elle, on n'avait rien dit.

Qui l'avait mise sur la voie ? Ou était-ce seulement qu'elle pouvait pressentir la vérité.

« A quoi penses-tu Hanane ? »

Sa voix était tranchante.

« Pense-tu que je dis cela seulement parce que je suis malade ? En faite, il se peut très bien que je vive plus longtemps que la plupart des gens qui ne sont pas malades. Et toi Hanane, combien de temps va-tu vivre ? Vingt ans, peut-être ? Quarante ? Et ensuite ? »

A travers l'obscurité elle chercha ma main et la serra doucement.

« Il n'y a aucune différence entre nous; nous allons toutes quitter ce monde pour vivre au paradis ou agoniser en Enfer. Ecoutes les paroles d'Allah :

{ Celui qui sera éloigné de l'Enfer et dirigé vers le Paradis, celui-là aura réussit. } [ Coran, sourate 3 : La famille d'Imran (Al-Imran) verset 185 ]

Miss Beauté Morale 2010 (Arabie Saoudite)

Arabie Saoudite : élection de la « miss beauté morale 2010″

Publié le 28 octobre 2010 par AJIB.fr

femme voiles angleterre

La beauté morale à la lumière de l’islam

Pas besoin d’être belle physiquement pour être élue miss de la beauté en Arabie Saoudite. D’ailleurs il n’existe à ce jour aucun concours qui inciterait des jeunes femmes à se dénuder pour juger de leur beauté apparente. Et c’est dans cette optique, que l’Arabie Saoudite pays musulman où la majorité des femmes sont toutes intégralement voilées (en niqab ou en sitar) a lancé en 2008, le premier concours de beauté « miss de la beauté morale » qui valorise non pas l’apparence physique des participantes, mais leur respect et leur attachement aux valeurs de l’Islam tels que la pudeur, le respect avec ses parents, et la piété dans le comportement.

La gagnante est aveugle

Lundi dernier, dans la ville de Qatif (à l’est du pays), lors de la finale du concours, un jury totalement féminin a choisie une jeune femme aveugle de 24 ans, qui porte le niqab, Zeinab al Khatam, pour devenir « reine de la beauté morale 2010 ». La grande lauréate a été élue parmi dix finalistes, dont l’une d’elles, Imane Zain al Din, étudiante de 20 ans, a pris la seconde place du podium. Le concours qui avait débuté quelques mois plus tôt a réunit près de 400 jeunes femmes toutes en niqab ou en sitar, venues défendre les valeurs qu’elles arborent, en ambassadrices de l’Islam. Celles ci auraient comme l’an dernier, passés dix semaines de cours sur la religion pour être évaluées sur des thèmes liés au respect des parents, et à comment valoriser sa « force » intérieure. Elles ont par exemple aussi été jugées au cours d’une journée en campagne sur le comportement qu’elles ont pu avoir avec leurs parents, sous l’oeil observateur des jurys.

Au delà de son originalité, ce concours aura épargné à ses participantes bien des tracas : défiler en maillot de bain et talons aiguilles face à une horde de journalistes et jurys masculins scrutant leurs moindres faits et gestes ; Passer des heures dans une loge commune à changer de vêtements toutes les 30 secondes, à changer de maquillage (toujours plus remarquant), ou à apprendre une série de chorégraphies pour animer le « show », sans être à l’abri de trébucher ou de s’emmêler dans les pas de danse…

La femme n’est pas un objet

Khadra al Moubarak, l’une des femmes à l’initiative de cette démarche, qui elle même porte le niqab, estime que

« L’idée est d’évaluer l’engagement des candidates envers les valeurs morales islamiques (…) c’est une alternative aux appels à la décadence des autres concours de beauté qui prennent uniquement en compte le corps et l’apparence de la femme »

« Nous nous intéressons à la beauté de l’âme et à la moralité. » ajoute t-elle.

L’an dernier, pour l’édition 2009, le concours réservé aux jeunes femmes de 15 à 25 ans et n’étant pas diffusé à la télévision, avait élue Aya Ali al Mulla, âgée de 18 ans, et pour l’année 2008, ce fut Zahra al Shurafa qui a été couronnée « miss belle morale ».

mardi 26 octobre 2010

Dix versets de la Sourate Al-Kahf (La Caverne)

Selon Abu Darda', le Prophète Salla-llah allahi wa salam a dit : « Celui qui mémorise par cœur les dix premiers versets de la sourate Al-Kahf sera préservé de l'Antéchrist.» [Muslim]

Une autre version stipule : « Celui qui mémorise les dix derniers versets [ ... ].»

Le Messager d'Allah Salla-llah allahi wa salam a dit: «Celui qui lit sourate "Al-Kahf" (La Caverne) un vendredi, une lumière l’éclairera jusqu’au vendredi suivant». (Rapporté par Al-Hakim et Al-Bayhaki).

Ayat Kursi : Le verset du trône

Selon Ubayy ibn Ka'b, le Prophète a dit: « Ô Abu Mundhir ! Sais-tu quel est le verset le plus sublime du Coran que tu as retenu ? » Je lui répondis : « Dieu ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même... » (Coran 2/255)

Il me tapota sur la poitrine et me dit : « Que ton savoir te soit salutaire, Ô Abu Mundhir ! » [Muslim]

lundi 25 octobre 2010

Les deux derniers versets de Al-Baqara (La Vache)

Alors que [l'ange] Gabriel était assis en compagnie du Prophète , il entendit un bruit venant d'en haut. Il leva alors la tête et dit : « Ceci est une porte qui vient de s'ouvrir aujourd'hui, et jamais avant ce jour elle n' avait été ouverte. » Il en descendit un ange. Gabriel poursuivit : « Voici un ange qui vient de descendre sur Terre et il n'était jamais descendu auparavant. »

L'ange salua le Prophète et lui dit: «Réjouis-toi car tu as reçu deux lumières qu'aucun prophète n'avait reçues avant toi: La Fatiha et les derniers versets de la sourate Al-Baqara. Il n'est pas une seule lettre d'une de ces parties [du Coran] que tu ne lises sans que tu n'obtiennes [ce que tu désires].» [Muslim]
Selon Abu Mas'ud al-Badri, le Prophète a dit : “Celui qui récite au cours de la nuit les deux derniers versets de la sourate Al-Baqara (sourate 2), cela lui suffira.” [Bukhari et Muslim]


Nawawi ajoute : « Certains savants ont dit: "Ce sera une protection suffisante contre tout mal." D'autres ont dit : "Ces deux: versets le dispenseront de veiller toute la nuit en prière." »

An-Nas (Les Hommes) et Al-Falaq (L’Aube Naissante)

Selon 'Uqba Ibn 'Amr, le Prophète a dit: “As-tu entendu les versets qui ont été révélés cette nuit ? On n' a jamais rien vu de semblable! Ce sont : [Dis: "Je recherche protection auprès du Seigneur de l'aube naissante..."], (Coran 113) et [Dis: "Je recherche protection auprès du Seigneur des hommes..."] (Coran 114) [Muslim]
Abu Sa'id Al Khudri rapporte, Le Prophète demandait protection [à Dieu] contre les génies et contre le mauvais œil jusqu'à la révélation des deux protectrices (al-muawwidhatan, les deux sourates 113 et 114). A partir de leur révélation, le Prophète les utilisa comme protection et délaissa toute autre formule. [Tirmidhi]

Al Ikhlas (Le Monothéisme Pur, la Sincérité)

Selon Abou Sa'id Al Khoudri, le Messager de Dieu a dit au sujet de la sourate Al-Ikhlas (112) : “Par Celui qui tient mon âme dans Sa Main, elle équivaut à un tiers du Coran.” [Bukhari]
Une autre version rapporte : « Le Prophète demanda à ses Compagnons : 'L'un de vous serait-il capable de réciter le Coran en une nuit ?" Ils trouvèrent la chose peu aisée et ils demandèrent : "Lequel d'entre nous pourrait accomplir cela, Prophète de Dieu ?" II répondit alors : "[Pour y parvenir, récitez:] 'Dis: C'est Lui Dieu, Seul et Unique. Dieu Le Recours suprême et efficient.' Cette sourate équivaut à un tiers du Coran."

La Fâtiha (Le Prologue, L’Ouverture)

Abu Sa'id Rafi' ibn al·Mu'alla rapporte : Le Prophète Salla-llah allahi wa salam me dit un jour: «T'enseignerais-je la plus sublime des sourates du Coran avant que tu ne sortes de la mosquée ? » Il me prit par la main et lorsque nous nous apprêtâmes à sortir de la mosquée, je lui demandais : « Prophète de Dieu, tu m' as promis de m' enseigner la plus sublime des sourates du Coran... » II me dit alors : « [II s'agit de la première sourate] "Louange à Dieu, Seigneur des mondes." Elle constitue les sept [versets] répétés et le Coran sublime qui m'a été révélé. » [Bukhari]

Ce hadith est une explication du verset où Dieu dit au Prophète Salla-llah allahi wa salam : "Nous t'avons donné "les sept versets que l'on répète" ainsi que le Coran sublime. (Coran 15/87)

Ces sept versets sont une allusion à la sourate Al-Fatiha que le croyant récite au minimum dix-sept fois par jour dans ses Salat.

 

Hadiths sur la mort 2 (des serviteurs mécréants)

Le Prophète Muhammad Salla-llah allahi wa salam  dit (ensuite): Et le serviteur kâfir, lorsqu’il est sur le point de quitter ce monde et de passer dans l'Autre, des anges au visage noirci descendent du ciel vers lui avec de la bure. Ils s'asseyent avec lui (et ils sont tellement nombreux qu'ils arrivent jusqu'où porte le regard). Puis, vient l'ange de la mort (Malak oul mawt) qui s'assoit auprès de sa tête et dit: "Ô âme répugnante ! Sors vers la colère et le mécontentement d’Allah."
Le Prophète Muhammad Salla-llah allahi wa salam dit: L’âme se répand alors partout dans son corps et il l’arrache comme on arrache une broche de la laine trempée. Il la saisit; (mais) dès qu'il l'a prise, (les autres anges présents) ne la laisse pas entre ses mains un instant; ils la portent à leur tour et la posent dans cette bure. Emane alors d'elle (une puanteur comparable) à la pire pestilence d'un cadavre qui puisse être trouvée sur terre. Ils (les anges concernés) montent alors en l'emportant. Ils ne passent en sa compagnie auprès d'aucun groupe d'anges sans que ceux-ci ne s'enquièrent: "Quelle est donc cette âme répugnante ?" Ils répondent alors: "(C'est celle de) Un tel, fils d'untel", et ils la nomment en citant les pires prénoms par lesquels on le désignait dans ce monde, jusqu'à ce qu'ils arrivent avec elle au ciel le plus proche. Ils demandent la permission d'entrer et celle-ci leur est refusée. Le Prophète Muhammad Salla-llah allahi wa salam  récita alors (le passage du Qur'aan faisant allusion à cela): "(…) les portes du ciel ne leur seront pas ouvertes, et ils n'entreront au Paradis que quand le chameau pénètre dans le chas de l'aiguille." (Sourate 7 / Verset 40)

samedi 23 octobre 2010

Hadiths sur la mort 1 (des serviteurs croyants)

Selon Abou Hourayra (DAS), le Messager de DieuSalla-llah allahi wa salam a dit:

 «Parmi les chapitres du Coran il en est un de trente versets qui intercéda en faveur d'un homme qu'il sortit  ainsi de tous ses péchés. C'est le chapitre 67, «Le Royaume». (Rapporté par Abou Dawùd et Attirmdidhi)

Hadith rapporté par Al Barâ Ibn Âzîb (DAS), qui raconte : Nous sommes sortis vers Baqi' (le cimetière de Médine), (un jour) à l'occasion d'un enterrement, en compagnie du Prophète Muhammad Salla-llah allahi wa salam. Lorsque nous arrivâmes, la tombe n'était pas encore creusée; le Prophète Muhammad Salla-llah allahi wa salam s'assit et nous nous assîmes autour de lui, (nous étions tellement silencieux et tranquilles que c'était) comme s'il y avait des oiseaux sur nos têtes. Il Salla-llah allahi wa salam avait un bâton dans sa main qu'il utilisait pour gratter la terre. Il leva alors la tête et dit, en deux ou trois fois: "Demandez la protection d'Allah contre le châtiment de la tombe."

 

Puis il dit: " Le serviteur croyant, lorsqu'il est sur le point de quitter ce monde et de passer dans l'Autre (Al Âkhirah), des anges au visage resplendissant descendent du ciel – c'est comme si leur visage était un véritable soleil-, emportant avec eux un linceul et du parfum provenant du Paradis. Ils s'asseyent avec lui (et ils sont tellement nombreux qu'ils arrivent jusqu'où porte le regard). Puis, vient l'ange de la mort (Malak oul mawt) qui s'assoit auprès de sa tête et dit: "Ô âme pure ! Sors (et viens rejoindre) un pardon  et un agrément venant d'Allah."
Le Prophète Muhammad Salla-llah allahi wa salam ajouta: " Elle (l'âme) s'écoule et sort alors (aisément) comme la goutte coule de l'outre. (L'ange de la mort) la saisit; (mais) dès qu'il l'a prise, (les autres anges présents) ne la laisse pas entre ses mains un instant; ils la portent à leur tour et la posent dans le linceul et la parfument. Emane alors d'elle (un parfum comparable) à la meilleure flagrance de musc qui puisse être trouvée sur terre. Il Salla-llah allahi wa salam continua: Ils (les anges concernés) montent alors en l'emportant. Ils ne passent en sa compagnie auprès d'aucun groupe d'anges sans que ceux-ci ne s'enquièrent: "Quelle est donc cette âme pure ?"

 

vendredi 8 octobre 2010

Un jour ou l’autre

Remets-toi s’en à Allah car si tu as été imprévoyant
Il te viendra avec ta subsistance par là où tu ne l’attends

Craindrais-tu la pauvreté, quand il est Le Pourvoyeur incessant
Il a certes nourrit l’oiseau et le poisson dans l’océan

Si la nourriture s’obtenait par la force uniquement
L’oisillon ne pourrait manger près du vautour un instant

Tu quittes déjà ce bas monde sans que tu en sois conscient
Si la nuit te couvre, seras-tu encore au jour montant ?

D’ailleurs combien de bien portants sont morts sans mal apparent
Combien de malades, un moment d’éternité, survécurent pourtant,

Combien de jeunes se sont couchés puis réveillés souriants,
Et dans l’invisible, à leur insu leur linceul se tissant

Quand bien même un homme vivrait mille et plus de deux milles ans
Un jour ou l’autre vers la tombe, il ira inéluctablement…
 

Poésie attribuée à l’imam Chafi’i rahimouh_allah

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