Remets-toi s’en à Allah car si tu as été imprévoyant
Il te viendra avec ta subsistance par là où tu ne l’attends
Craindrais-tu la pauvreté, quand il est Le Pourvoyeur incessant
Il a certes nourrit l’oiseau et le poisson dans l’océan
Si la nourriture s’obtenait par la force uniquement
L’oisillon ne pourrait manger près du vautour un instant
Tu quittes déjà ce bas monde sans que tu en sois conscient
Si la nuit te couvre, seras-tu encore au jour montant ?
D’ailleurs combien de bien portants sont morts sans mal apparent
Combien de malades, un moment d’éternité, survécurent pourtant,
Combien de jeunes se sont couchés puis réveillés souriants,
Et dans l’invisible, à leur insu leur linceul se tissant
Quand bien même un homme vivrait mille et plus de deux milles ans
Un jour ou l’autre vers la tombe, il ira inéluctablement…
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