Le palmier qui pleure

Le Prophète Mohammed  avait pour habitude de s’appuyer sur un tronc de palmier pendant qu’il faisait le sermon du vendredi à la mosquée de Médine.

Un jour, on lui proposa de lui construire un minbar [une chaire] où il se tiendrait pour faire le sermon et il accepta.
Quand la chaire fut installée et que le vendredi vint, le Prophète monta sur la chaire pour débuter son sermon. C’est alors que le tronc de palmier émit un gémissement de douleur : il ne supportait pas la séparation du Prophète !

Le Prophète   accourut vers lui et passa sa main sur le tronc, alors le palmier se calma.**

" Petite sœur, petit frère, tu as peut-être du mal à croire à cette histoire mais elle s’est réellement passée ! Ce miracle est attesté par plusieurs témoins parmi les compagnons du Prophète   :
’Ubayy Ibn Kab, Jâbir Ibn Abdillâh, Anas Ibn Mâlik, Abdullâh Ibn Omar Ibn Al-Khattâb, Abdullâh Ibn Abbâs, Sahl Ibn Sad, Abu Saîd Al-Khudri, Burâ’idah Ibn Al-Hasib Al-Aslamî, Om Salamah, Al-Mottalib Ibn Abi Wadâcah As-Sahmî.

**Voir Sahîh Al-Boukhârî, Vol.4, Hadîth N.783 "

An-Nasâ’î raconte :
"Les gens se mirent à pleurer quand ils entendirent le tronc gémir jusqu’à ce que le Prophète    l’eut consolé en passant sa main dessus."

Le Prophète   dit :
"Par Celui qui possède mon âme, si je ne l’avais pas consolé, il aurait continué ainsi jusqu’au jour du Jugement Dernier."

Le palmier gémissait et criait tellement sa souffrance était grande. Alors le prophète   l'entoura de ses bras pour le calmer et s'adressa à lui et le laissa choisir entre deux possibilités :

- Soit il gardait sa place et servait d'adossoir au prophète   comme il l'avait toujours fait,

- Soit il quittait cette place pour être encastré dans le mur supérieur de la mosquée et serait un arbre au paradis duquel ses habitants viendraient cueillir les fruits.

Alors l'arbre opta pour pour la deuxième proposition et fut encastré dans le mur de la mosquée.

Le prophète   ajouta par ailleurs :

- "Si je ne l'avais pas serré dans mes bras, il aurait gémit sans interruption jusqu'au jour de la résurrection".