dimanche 12 juin 2011

Demain, je deviendrai musulman

Demain, je deviendrai sincère
Demain, je commencerai la prière
Demain, j'irai à la mosquée
Demain, j'aurai le cœur illuminé
Demain, propre sera mon sang
Demain, je deviendrai musulman
Mais pour l'instant, ce n'est qu'aujourd'hui...

Mon frère, ma sœur, les jours nous sont comptés,
A chaque jour qui passe, nous voilà amputé
Tu comptes peut-être, dès demain commencer,
Mais qui te dis que tu pourras encore te racheter ?

Tu repousses chaque jour les bonnes actions,
Croyant naïvement que ce soir tu stoppes l'effusion,
Mais entre-nous, ça fait combien de temps,
Qu'à toi même, ouvertement tu te mens ?
Quand t'entends le rappel,
Tu restes sourd à l'appel,
Malgré tes beaux yeux, tu restes aveuglé,
Par ce bas-monde et tous ses vices cachés.
Les jours défilent, les mois, les années passent,
Et toi jusque maintenant, t'es toujours à ta place.
Tu te dis toujours demain,
Il est trop tôt pour lever mes mains,
Le temps est pourtant ton maitre,
Mais toi, tu restes comme un traitre.
T'es pas conscient que t'es dans le faux,
Et pourtant, crois-moi, changer, il le faut !

Mon frère, ma sœur, les jours nous sont comptés,
A chaque jour qui passe, nous voilà amputé
Tu comptes peut-être, dès demain commencer,
Mais qui te dis que tu pourra encore te racheter ?

Quand viendra ton jour, tu partira,
Mais dis moi, quel bagage tu emportera ?
Celui des erreurs et des bavures,
Ou celui où, jamais tu assures?

L'au-delà, ça dure pas qu'un an,
Réveilles-toi mon gars, car ça dure infiniment.
C'est pas trop tard, car avant de partir,
Grandes ouvertes sont, les portes du repentir.
Réveilles toi, je t'assure, tout n'est pas mort,
Occupes toi plutôt, de ce que s'ra ton sort.
Pour chaque acte, tu seras rétribué,
Vaut mieux pour toi, qu'vers le bien ta balance soit penchée.
Lâches tes délires, qui ne te mènent à rien,
Et espère que le Paradis, un jour sera tien.
Maintenant si tu le veux, faut le mériter,
Et dès à présent, commences à y travailler.

Mon frère, ma sœur, les jours nous sont comptés,
A chaque jour qui passe, nous voilà amputé
Tu comptes peut-être, dès demain commencer,
Mais qui te dis que tu pourra encore te racheter ?

Mon frère, ma sœur, la vie d'ici-bas,
N'est qu'une épreuve avant celle de l'au-delà,
Actives-toi, pour pas qu't'aies un goût amer,
Le jour où, tu seras mis en terre.
Car très vite, tu sauras c'qu'il adviendra de toi,
Et ce jour là, te demandes pas pourquoi.
Et même si tu pleures, comme un enfant à sa mère,
Quoique tu fasses, pas d'retour en arrière.
Tes regrets et ta peine ne pourront s'effacer,
T'aura pas d'autre choix que de les supporter,
D'autant plus que t'étais au courant,
De la récompense, et du châtiment.
A toi, de voir, ce que tu veux gagner,
Le Paradis ou l'Enfer, pour l'éternité.
Enfin, ta vie comme tu l'entends tu vas mener,
Moi, j'espère juste qu'au fond, t'as les épaules pour assumer.

Mon frère, ma sœur, les jours nous sont comptés,
A chaque jour qui passe, nous voilà amputé
Tu comptes peut-être, dès demain commencer,
Mais qui te dis que tu pourra encore te racheter ?!

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